1988 Ian Stewart, Toronto, ON

En 1975, trois organismes représentaient le squash en Ontario : l’Ontario Men’s Hardball Association, l’Ontario Women’s Squash Racquets Association et l’Ontario Men’s Soft Ball Association. Tous trois ont contacté le ministère du Tourisme et des Loisirs pour lui demander un financement. Le ministère ne voyait aucun inconvénient à financer le squash; cependant, l’une des conditions était qu’il y ait une seule voix pour représenter le squash en Ontario, une seule association. Pour réunir trois groupes aussi disparates, il fallait quelqu’un qui avait une bonne et solide expertise commerciale, un amour du squash et une expérience dans ce sport, ainsi que la sagesse de Salomon.

Ian C. Stewart était la personne toute désignée. Sa crédibilité pour assumer le rôle de président fondateur de Squash Ontario était exceptionnelle. Ian s’est joint au Badminton & Racquet Club de Toronto en 1952 et a été élu président du club en 1976. Il est maintenant membre honoraire à vie.

Ian est devenu un Jester en 1964 et a été président du Jester’s Club du Canada de 1978 à 1981, période au cours de laquelle l’organisation a célébré son 50e anniversaire, en 1980. Ian a été président de l’Association canadienne de squash (CSRA, aujourd’hui Squash Canada) de 1964 à 1967. Pendant son mandat, Ian a présidé le très réussi Tournoi du centenaire de squash pour célébrer le 100e anniversaire du Canada.

Ian a reçu la Distinction pour contribution exceptionnelle du gouvernement de l’Ontario et fut le premier bénévole de squash à être intronisé au Temple de la renommée des bénévoles de la province.

Ian est ensuite devenu le représentant du Canada auprès de la Fédération internationale de squash (ISRF) et, de 1981 à 1985, il en a été le président. Ian a embauché le premier directeur général à temps plein. Le mandat d’Ian au sein de l’association mondiale s’est déroulé à une époque fascinante, au cours de laquelle il y avait des distinctions claires entre le squash amateur et professionnel. On attribue à Ian le mérite d’avoir persuadé le squash professionnel d’adopter le système de pointage « point par échange » et d’abaisser la hauteur du tin (partie basse du mur frontal). Il importe de préciser que ces changements n’ont pas été faciles à vendre sur la scène internationale, d’autant plus que les deux avaient leur origine aux États-Unis. Ces deux changements ont finalement été apportés au squash avec balle molle professionnel à l’échelle internationale, rendant simultanément le jeu plus compréhensible pour la population en général et réduisant la durée des échanges qui nuisaient tous deux à la commercialisation du sport. Ian a dirigé toutes les associations au sein desquelles il a œuvré de la seule manière qu’il connaît : en étant proactif.

Informations recueillies auprès du Temple de la renommée de Squash Ontario