À l’instar de l’ensemble de l’écosystème sportif canadien, Squash Canada a mis en place un programme de sport sécuritaire dans le but d’assurer à ses participants un environnement sûr et accueillant, exempt de harcèlement, d’abus et de discrimination.
Au sens large, « sport sécuritaire » fait référence à notre responsabilité collective de créer, de favoriser et de préserver des environnements sportifs qui garantissent une expérience positive, saine et enrichissante pour tous. Un environnement de sport sécuritaire en est un dans lequel tous les acteurs du sport reconnaissent et signalent les actes de maltraitance et accordent la priorité au bien-être, à la sécurité et aux droits de chaque personne, en tout temps.
À l’heure actuelle, rien n’oblige les entraîneurs qui participent à un championnat national à être certifiés du PNCE ou, à tout le moins, à avoir suivi une formation appropriée en matière de sport sécuritaire. Au squash, n’importe qui peut devenir entraîneur, qu’il soit ou non certifié du PNCE ou qu’il ait ou non suivi une formation sur le sport sécuritaire.
De nombreuses organisations sportives nationales interdisent aux personnes non qualifiées de se trouver sur le terrain pour entraîner les athlètes.
Dans le but de continuer à améliorer notre programme de sport sécuritaire, le conseil d’administration de Squash Canada a adopté la motion suivante, qui entre en vigueur immédiatement :
« Motion approuvant que tous les entraîneurs certifiés et/ou autres (c.-à-d. les entraîneurs formés, les professionnels du squash, les parents, les membres de la famille, etc.) doivent avoir suivi la formation de l’ACE sur la sécurité dans le sport et/ou la formation sur le respect dans le sport pour les leaders d’activité afin d’être admissibles à titre d’entraîneurs aux championnats nationaux suivants : Championnats canadiens juniors fermés et Championnats canadiens juniors ouverts, et ce, en vigueur immédiatement. »
Important : la nouvelle politique ne vise PAS les parents qui pourraient entraîner leurs enfants de façon occasionnelle lorsque leur entraîneur habituel n’est pas présent ou lorsqu’ils sont sur un autre court en train d’entraîner un autre joueur. L’objectif de cette politique est de cibler les personnes qui sont des entraîneurs désignés, de leurs propres enfants ou de ceux de quelqu’un d’autre.
Nous sommes conscients qu’il s’agit d’un sujet difficile à aborder, mais cela permettra à Squash Canada de mieux se positionner auprès de la communauté canadienne du squash en prenant des mesures pour éduquer ceux qui jouent un rôle d’entraîneur (entraîneurs certifiés, pros du squash, parents, etc.) au sujet du sport sécuritaire. De plus, maintenant que Squash Canada est signataire du programme sport sans abus – BCIS (Bureau du commissaire à l’intégrité du sport) qui compte sur nous, en tant qu’ONS, pour sensibiliser le public à la maltraitance dans le sport, nous agissons comme il se doit en mettant en œuvre ce programme. Nous avons à cœur de protéger les intérêts des athlètes et de réduire le risque dans notre sport.