Une étoile de longue date du squash canadien prend sa retraite

     

     

    De Neil Trousdale, 17 janvier 2013

    Trois points en trois matchs. Stephanie Edmison n’a pas connu un début carrière très éclatant en squash; trois écrasantes défaites lors de son premier tournoi à l’âge de neuf ans. Une telle performance ferait douter la plupart des athlètes de leurs compétences, mais pas Stephanie qui n’allait pas se décourager si facilement.

     

     

    De Neil Trousdale, 17 janvier 2013

    Trois points en trois matchs. Stephanie Edmison n’a pas connu un début carrière très éclatant en squash; trois écrasantes défaites lors de son premier tournoi à l’âge de neuf ans. Une telle performance ferait douter la plupart des athlètes de leurs compétences, mais pas Stephanie qui n’allait pas se décourager si facilement.

    « Malgré ces trois humiliantes défaites, j’ai continué de croire que j’allais connaître un brillant avenir en squash. »

     

    Durant les seize années suivantes, la prédiction qui au départ semblait un peu rêveuse s’est transformée, et c’est peu dire, en réalité. 

    Deux titres nationaux juniors, trois championnats canadiens universitaires, un championnat canadien en double, 2e place aux Championnats nationaux, médailles d’or et d’argent et aux Jeux panaméricains juniors; tous remportés par Stephanie Edmison. Et en 2011, au sein d’Équipe Canada, Stephanie a gagné l’or et le bronze aux Jeux panaméricains; un exploit qui pour Stephanie est le moment le plus mémorable de sa carrière.

    En décembre dernier, pour la deuxième fois, Stephanie a été choisie pour représenter le Canada aux Championnats du monde féminins par équipe, l’événement le plus prestigieux au calendrier international de squash. C’est après avoir aidé le Canada à prendre la douzième place à ces Championnats que Stephanie a décidé de mettre fin à sa carrière de joueuse de squash.

    Son esprit compétitif et l’engagement dans son entraînement l’ont guidée tout au long de sa carrière. Lorsque mise au défi par des adversaires de haut niveau, Stephanie se fiait à son dynamisme et à sa fougue pour affronter ce défi. Maintenant, sa fougue la mènera vers d’autres défis.

     

    « J’ai atteint tous mes objectifs personnels en squash et maintenant j’ai le goût de passer à mes autres objectifs de vie. J’aimerais faire carrière en immobilier commercial où selon moi, mon esprit de compétition et ma détermination me serviront. »

    Ce fut un véritable tourbillon pour cette fille de Toronto qui a grandi en s’amusant avec sa famille le dimanche sur les terrains de squash; à ce moment-là, ce n’était qu’un loisir familial. Stephanie est devenue membre du Granite Club de Toronto et affirme que c’est grâce à son entraîneur junior Jim Paton qu’elle a continué de jouer au squash.

    « Son programme au Granite Club était fantastique; c’était toujours agréable et excitant de participer aux camps et aux cliniques durant l’été, les vacances de Noël, la semaine de relâche et après l’école. J’ai été une athlète universitaire au hockey, baseball, soccer et golf, mais seul le squash était fait pour moi, en grande partie grâce à Jim. »

    En tant que joueuse professionnelle de squash, Stephanie a voyagé à travers le monde et a rencontré des gens de tous les horizons. De son premier voyage à l’étranger au El Salvador comme junior, aux Jeux du Commonwealth en Inde, jusqu’en France au mois de décembre pour son dernier voyage de squash, lors des Championnats du monde, Stephanie a parcouru le monde. C’est d’ailleurs de ces expériences et des gens avec qui elle les a partagées qu’elle s’ennuiera le plus.

    Stephanie ne peut s’empêcher de penser à toutes les personnes qui l’ont aidée durant sa carrière. « Le squash n’aurait pas été un succès pour moi sans l’appui de tant de gens. J’ai eu la chance de travailler avec des entraîneurs avertis et qualifiés, d’obtenir le soutien des mes coéquipières avec qui j’ai rivalisé et voyagé et bien sûr, d’avoir le continuel encouragement de mes parents et de ma famille. »”

    Ce fut donc un long et incroyable parcours pour Stephanie Edmison; pas trop mal pour la jeune fille qui avait eu peine à mériter un seul point lors de son premier tournoi.